Antonio Sant'Elia, né à Côme le 30 avril 1888, mort à Monfalcone le 10 octobre 1916 en plein combat, tué d'une balle en plein front. Architecte de réputation mondiale, précurseur du mouvement futuriste, qui n'eut pas la chance de voir la réalisation de ses nombreux projets sur la « nouvelle ville », le thème de ses dernières études. Cependant, il ne fait pas l'ombre d'un doute que la plupart de ses projets et sa vision de « ville du futur » ont influencé pas mal d'architectes et designers. C'est certainement à Sant'Elia que revient le mérite d'avoir deviné le lien étroit entre les problèmes en architecture et les problèmes en urbanisme, sur lequel se basent la conception et la réflexion de tous les mouvements architecturaux modernes, bien que dans une multitude de langages figuratifs différents.

Cent ans après sa mort, la Triennale de Milan et la Pinacothèque de Côme ont voulu lui dédier une exposition et regrouper l'ensemble de ses dessins et projets.

Deux lieux pour un parcours unique, conçu pour aider à mieux comprendre cet artiste qui, au cours de sa brève vie, nous a laissé de nombreux dessins qui s'apparentent en quelque sorte à des photogrammes, à des étincelles isolées d'une ville du futur que lui-même a imaginée, sans pouvoir la réaliser. Le parcours débute à Côme, dans la Pinacothèque, avec « Antonio Sant’Elia – all’origine del progetto » (Antonio Sant'Elia – à l'origine du projet), où sont présentés des modèles en 3D de ses projets, une très grande variété de dessins et quelques œuvres contemporaines faites expressément pour l'exposition. Parmi celles-ci, mentionnons deux toiles de Fabrizio Musa, auteur que nous aimons beaucoup, qui utilise exclusivement Framaton Seta pour ses créations, cette fois encore en noir!

L'exposition de la Triennale, quant à elle, se déroule dans la Galerie Aulenti à partir d'une ligne temporelle qui invite le visiteur à suivre le parcours de croissance de l'auteur. Les macro-thèmes sont l'éducation à Côme des premières années, la rencontre avec Milan (où il développe les constructions de masse) et, dans la dernière salle, l'actualisation des projets de Sant'Elia dans une optique contemporaine.

Grâce à l'architecte Luca Ambrosini, qui a collaboré avec le ministère des Beaux-Arts et du Paysage de Milan, et à l'architecte Artioli (pendant des années, surintendant pour les biens architecturaux et le paysage des provinces de Milan, Bergame, Côme, Pavie, Sondrio, Lecco et Lodi), avec le soutien de la Ville de Côme et de la Triennale de Milan, nous avons été appelés à jouer le rôle de sponsor technique, à la Triennale de Milan et à la Pinacothèque de Côme, en fournissant tout le matériel de peinture nécessaire à l'aménagement des expositions. Cette fois encore, notre Framaton Seta a fait l'unanimité avec son superbe rendu esthétique satiné, parfait pour mettre en valeur toutes les œuvres exposées.

En effet, sur les murs des quatre salles de la Triennale où sont exposées les œuvres, Framaton Seta dévoile ses magnifiques tonalités, choisies tout spécialement pour mettre en valeur les projets de l'artiste. La couleur qui fait office de fil conducteur, est le rouge en deux tonalités, pour symboliser non seulement les années de la guerre, mais également l'atmosphère raréfiée, typique de ses projets plus célèbres. Le rouge est rejoint par un vert sauge, parmi les couleurs les plus en vogue au début du siècle, et par un rouge lie-de-vin. Sur les murs de la Pinacothèque, toujours Framaton Seta en nuance neutre beige-noisette, choisie par les architectes qui ont aménagé l'expo.

Mais ça ne s'arrête pas là...

En guise de « toile de fond » aux 40 dessins exposés dans les salles 2 et 3 de la Galerie, Fabrizio Musa a réalisé quatre peintures murales représentant certains détails empruntés aux œuvres de Sant'Elia, encore une fois en Framaton Seta!

Date des expos:

à la Triennale de Milan            24 novembre 2016 / 8 janvier 2017
à la Pinacothèque de Côme    25 novembre 2016 / 26 février 2017
au Novocomum de Côme        30 novembre 2016 / 25 février 2017